Culture
Compte-rendu de l’atelier d’écriture
Ils ont fait rapidement connaissance et, nouveaux comme redoublants, ont vite formé un groupe soudé, attentif aux jeux d’exercices savamment dosés par Marie Saby. Celle-ci, comme à son habitude, a su exploiter les qualités de chacun s’appliquant par ses retours éclairés, après la lecture des textes produits, à corriger les défauts des inévitables premiers pas ou à améliorer les styles. Textes néanmoins brillants, ponctués d’émotion, de fantaisie, d’humour, qui ont abouti en fin de stage à la production d’une nouvelle de quelques pages, bien avancée pour la plupart, avec pour thème « Contre vents et marées ». De futurs participants au prix de la nouvelle 2016 ? Peut-être certains se sont-ils laissés tenter en sablant le champagne offert lors de la dernière soirée, par l’association « Encr’Âges » dont Marie est la présidente, occasion idéale pour un débriefing du stage à chaud.
Un grand merci à James Bironneau, le chef du centre qui nous a permis d’aménager un espace où nous avons pratiqué nos activités ludiques dans d’excellentes conditions sans gêner les autres résidents. Efficace également dans la communication, sa publicité sur notre activité nous a valu de faire notre lecture publique, non prévue initialement, devant la très grande majorité des vacanciers présents. A la fin de la séance, nous avons longuement échangé avec ce public curieux, enchanté de découvrir une partie du résultat de notre superbe isolement, attentif à la lecture des textes choisis qui ont suscité beaucoup de rires, but avéré, ne le cachons pas. De futurs stagiaires ? Le lendemain, l’heure de se quitter sonnait déjà. Une semaine passée très vite, trop vite, riche en relations humaines, en quête de soi, en découverte de nos possibilités insoupçonnées, initiées et valorisées par les jeux programmés par Marie, dans la bonne humeur et surtout le respect de l’œuvre écrite exempt de tout jugement de valeur.
Le bilan du stage peut paraître inquiétant. Il a révélé une très forte addiction des stagiaires. L’affection est déjà bien présente. Pour leur bien-être, cette dépendance nécessite et réclame un complément de traitement ressenti par tous ces patients. La Fédération rouvrira-t-elle la clinique du Fournel l’année prochaine ? Espérons-le. Merci Marie, merci la Fédération et vive l’ ATSCAF !
Patrick Beauvais